jeudi 31 octobre 2013

Site à (re)découvrir : OrthoRemedTechno

OrthoRemedTecHnO



Issu de la réflexion et d'échanges autour de la pratique clinique de trois orthophonistes, Céline Béra, Cécile Delamare et Caroline Poitou, ce site est une plateforme d'informations et d'échange concernant les remédiations technologiques en orthophonie et dédiée aux troubles de la communication, du langage écrit et logico-mathématiques. 

Les différents documents intégrés sur ce site ont pour objectif de guider les préconisations de la démarche orthophonique dans le cadre de ces différents troubles. 

Cette interface se veut dynamique et évolutive en fonctions des évolutions technologiques et des axes thérapeutiques. 

mercredi 30 octobre 2013

Comprendre la mémoire de travail...


Comprendre la mémoire de travail

A lire cette brochure très bien réalisée et rédigée par trois neuropsychologues (Degiorgio C., Van den Berge D., Watelet A)...

31 pages simples, claires, avec des exemples : parfait pour certains de nos petits (et grands) patients !

A télécharger sur http://www.crfna.be/Portals/0/MdTbrochurefinale.pdf

mardi 29 octobre 2013

News : Conférence autisme et génétique


DIFFUSION DE LA CONFÉRENCE "ENTRE GÉNÉTIQUE ET PSYCHANALYSE. AUTISME, UNE MALADIE MALTRAITÉE"

On le sait. Bertrand Jordan n’a pas peur de se confronter aux sujets les plus délicats et les plus complexes.
Après la question de la diversité humaine, cet éminent généticien s’est penché sur l’autisme, cette affection au diagnostic souvent tardif difficile à traiter. Dans son dernier ouvrage "Autisme, le gène introuvable", il revient sur la controverse scientifique qui divise les neurobiologistes et les psychanalystes, quant au rôle de la génétique dans l’apparition de la maladie. 
En dépit de données solides montrant la composante héréditaire de l’autisme, on a longtemps considéré que celui-ci résultait d’un mauvais rapport entre l’enfant et la mère. 
C’est ce qu’explique Bertrand Jordan à l’occasion de cette séance de l’Université des Lycéens, qui sera diffusée sur FMR le lundi 4 novembre 2013. Une conférence proposée dans le cadre du partenariat entre la Mission Agrobiosciences et cette radio associative (89.1).
 

A écouter sur FMR http://radio-fmr.net/
Lundi 4 novembre 2013, de 11h00 à 12h00

lundi 28 octobre 2013

Sortie de matériel : Les fonctions exécutives au quotidien

Aide à la prise en charge des patients cérébrolésés ou atteints de pathologies neurodégénératives


Il s’agit d’un outil pratique, composé de conseils et de fiches de travail, destiné aux orthophonistes, confrontés à la prise en charge des patients présentant un syndrome dysexécutif.
Les patients cérébrolésés, suite à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien, les patients atteints d’une maladie neurodégénérative présentent, à des degrés divers, des troubles des fonctions exécutives.

Dans la vie quotidienne, nous utilisons en permanence les fonctions exécutives lors d’actions non habituelles, imprévues ou complexes : gérer un budget, un emploi du temps, devoir changer d’itinéraire suite à des travaux…
Ces événements impliquent de générer une stratégie, un plan d’action, de définir les priorités, de modifier un projet initial, s’il n’est pas réalisable…

Autant dire la difficulté à travailler les fonctions exécutives en rééducation puisque, par définition, elles sont inattendues, non habituelles.
Malgré tout, nous avons tenté de relever ce défi, dans ce dossier.
La prise en charge des troubles exécutifs reste actuellement un domaine peu investi, alors que le clinicien s’y trouve fréquemment confronté.
 
Les tâches proposées se rapprochent le plus possible du quotidien, se voulant écologiques.

Ce dossier est composé de fiches pratiques, de niveaux divers, contenant :
- des conseils destinés aux patients,
- des conseils destinés aux orthophonistes,
- des exemples de planification d’une tâche, dans des situations concrètes : choisir un horaire de train, gérer un budget, préparer un planning de la journée,
- des exemples de situations qui demandent une réponse adaptée et rapide,
- des exercices pour l'entraînement des capacités à inhiber,
- des déductions logiques,
- des énigmes à résoudre,
- des tâches d’attention auditive et visuelle.
 
Les troubles des fonctions exécutives ont également une incidence sur le langage.
Les patients ont un discours « décousu », font souvent des digressions, ont des difficultés à « planifier leur discours », à évoquer des mots, à généraliser ou à catégoriser.
 
Plusieurs fiches permettent de travailler dans ce sens :
- des exercices de classements, de catégorisations, la recherche de ressemblances et de différences…
- des concaténations de phrases.
De plus, ce dossier contient plus de 100 exemples de fluence verbale.

Editeur : OrthoEdition
Date de parution : octobre 2013

vendredi 25 octobre 2013

Petite leçon de déglutition...

Indications générales pour une amélioration de la déglutition




Les possibilités qui existent pour faciliter les actes de manger et de boire sont multiples. Elles doivent être adaptées à chaque difficulté et de manière individuelle.

En règle générale (mais les exceptions se justifient dans certains cas !), une posture droite du corps, la tête penchée légèrement en avant, crée les meilleures conditions pour avaler. Par ailleurs, on s’assure une meilleure déglutition en suivant ces quelques conseils : avaler par petites portions, veiller à ce que la bouche soit bien vide, encourager une toux intentionnelle et une déglutition à bouche vide ainsi que l’accompagnement de l’expectoration peuvent améliorer la sécurité de la déglutition.

Lorsque la voix devient «gargouillante», «humide», «mouillée» ou «enrouée» après avoir avalé, cela peut indiquer la présence de fausses routes. Grâce au contrôle vocal (en prononçant de longs «a» ou «m»), on peut déjà consciemment vérifier s’il est nécessaire de tousser, en particulier en cas de «fausse route silencieuse», car la toux n’est alors plus déclenchée par réflexe. 

Que faire si vous avalez de travers?


Si vous avalez de travers, il faut tousser le plus fort possible et de manière soutenue, en particulier pour les patients qui présentent une force de toux diminuée. On y parvient en augmentant la pression de l’expiration, en pressant sur l'abdomen ou la cage thoracique. Donner de petites frappes dans le dos, comme on en aurait l’habitude, n’est pas recommandé car les particules ayant fait fausse route se trouvent déplacées encore plus profondément dans les voies respiratoires.

En cas de fausses routes plus graves, il peut être utile de coucher le patient en position horizontale afin qu'il n’ait pas à tousser dans le sens contraire de la gravitation.

En cas d’extrême urgence, lorsqu’on a affaire à un véritable étouffement dû à l’obstruction des voies respiratoires, on peut appliquer la technique dite «méthode de Heimlich» : On se place à l’arrière de la personne, les deux mains dans le creux de son estomac, et on renforce ses mouvements de toux par de fortes compressions thoraciques.

mercredi 23 octobre 2013

Les 100 mots de l'enfant

"C'est pas juste"
"t'es plus ma copine"
"encore"
"quand je serai grand"




L'enfant ne se contente pas d'apprendre à parler sa langue maternelle, il construits à l'intéri
eur de celle-ci son dialecte singulier. 
Au-delà de ces formules enfantines, aller à la rencontre de l'enfant au travers de ses mots, c'est rechercher ceux - chagrin, cauchemar, ennui, innocence, cruel, secrets...- qui permettent de décrire le monde de l'enfance, l'originalité de son expérience.

Ce livre est une invitation à écouter et regarder plus et mieux nos enfants qu'à se remémorer le temps de l'enfance. 
Chacun des 100 mots nous rappelle la particularité de cet âge de la vie où les questions posées ne reçoivent jamais, de la part des adultes, de réponses pleinement satisfaisantes.

Car l'enfant est à sa façon un philosophe, il disserte sur les énigmes de toujours, celles qui ont l'âge de l'homme en herbe.


Auteur : Jacques André
Editeur : PUF, coll. Que sais-je?
Parution : août 2013

mardi 22 octobre 2013

Dodo, l'enfant do...

On savait que, bien plus qu’une simple mise en veille de l’activité physique, elle jouait un rôle essentiel dans le développement de nos enfants. 
Sur le plan mental, la sieste accélère la maturation du système nerveux central. 
Sur le plan physique, elle accélère la cicatrisation des plaies et consolide le système immunitaire. 

Une étude américaine nous explique que dormir une heure dans la journée pourrait également aider nos bambins à mieux apprendre. Explications.


point-fort.com

L’étude a été menée par des chercheurs de l’université du Massachusetts sur plus de 40 enfants âgés de 3 à 5 ans. 


10 % de plus d’informations

Elle consistait à analyser dans un premier temps les performances de ces derniers (exercices de concentration, de mémorisation) lors d’après-midi classiques d’école sans sieste puis lors d’après-midi précédés d’une sieste de midi. Il est apparu qu’après une sieste les enfants retenaient en moyenne 10 % de plus d’informations.

Activité accrue de l’hippocampe
Des analyses identiques ont ensuite été faites en laboratoire, mais de façon nettement plus poussée. IRM à l’appui, il est apparu que les enfants bénéficiant d’une sieste ont une nouvelle fois mieux réussi leurs exercices. Les scientifiques ont noté chez ces derniers une activité accrue au niveau de l’hippocampe, région du cerveau liée à l’apprentissage et à la mémorisation.

Meilleur assimilation 

Selon le docteur Robert Scott- Jupp, à l’origine de cette étude : « On savait depuis longtemps que le sommeil court pouvait améliorer les performances intellectuelles des adultes. On sait maintenant qu’une sieste diurne est aussi importante pour les jeunes enfants que le sommeil nocturne. Sans ce moment de repos précieux, ils sont fatigués, peu concentrés et ont plus de mal à assimiler. »


Source : http://www.psychoenfants.fr/actus-fr

Bon, et maintenant, qu'en est-il des siestes pour l'orthophoniste...?

lundi 21 octobre 2013

Sortie de livre : Comment te dire ? Savoir parler aux tout-petits


Comment te dire d’où tu viens, que tu vas avoir un petit frère, que nous allons déménager ou que Papa et Maman vont se séparer ? Comment te dire les malheurs et les bonheurs ? Comment te dire que nous avons perdu ton doudou et « trouvé » les cadeaux du Père Noël ? Comment te dire « Non ! », et encore pourquoi et comment devenir propre ? Comment t’expliquer que tu vas avoir une piqûre ou que ton grand-père est malade ? Bref, comment parler des événements de la vie à un tout-petit, qui observe et ressent, mais ne parle pas encore, ou pas très bien.
Ce livre nous permet de comprendre pourquoi il est urgent de ne pas remettre à plus tard le fait de parler aux jeunes enfants de tout ce qui les concerne. Il nous apporte les éléments nécessaires pour aborder avec les plus jeunes de nombreux sujets délicats.
Pour parler de manière simple et appropriée avec les tout-petits.
Marie-Noëlle Clément est psychiatre, psychothérapeute, directrice de l’Hôpital de jour pour enfants du CEREP, Paris 10e.

Auteur : Marie-Noëlle Clément
Editeur : Philippe Duval
Parution : 06/11/13

vendredi 18 octobre 2013

Sortie de livre : Apprendre à écrire aujourd'hui ? Les enjeux de l'écriture


Cet ouvrage part du constat, qu’à l’ère des technologies actuelles, l’écriture pose problème à de nombreux enfants entraînant des conséquences scolaires, psychologiques et sociales.

La nécessité de son apprentissage est remise en question et fait l’objet d’enjeux. Dans cette optique, ce livre situe l’écriture dans un ensemble somato-psychique, scolaire et social, en insistant sur ses fondements et sur les approches thérapeutiques.

La première partie retrace la genèse de l’écriture en partant du cerveau. La deuxième se penche sur l’écriture en souffrance, ce qui conduit à considérer l’écriture en tant que reflet de soi et outil thérapeutique. Ces derniers font l’objet de la troisième partie. Enfin, la dernière partie replace l’écriture dans un contexte scolaire et social.

Fruit d’une synthèse de divers courants, cet ouvrage est une invitation à réfléchir sur les enjeux de l’écriture pour que les praticiens puissent donner un sens à leurs techniques en les plaçant dans une optique globale. Il s’adresse aux professionnels en remédiation de l’écriture, médecins, psychologues, logopèdes ou orthophonistes, psychomotriciens, pédagogues et enseignants.

Auteurs : Daniel Marcelli (préface), Françoise Estienne et Charlotte Marcylhaci
Editeur : De Boeck, hors coll.
Date de parution : octobre 2013

jeudi 17 octobre 2013

Site canadien à découvrir : SOS Dyspraxie

crabouillages.fr
Voici un site, canadien, dédié à la dyspraxie, aux grands et aux petits. 
Créé et alimenté par 2 parents ET ergothérapeutes, ce site regorge d’informations du diagnostic à la prise en charge, en passant par les signes de manifestations de la dyspraxie mais aussi des questions relatives à l’école et le parcours scolaire des enfants.
France Léger est  co auteure du livre « Mon cerveau ne m’écoute pas : comprendre et aider l’enfant dyspraxique » paru aux Éditions du CHU Sainte-Justine. Elle est également membre du conseil d’administration de l’Association québécoise pour les enfants dyspraxiques (AQED).
Pierre Dalcourt et France Léger sont les auteurs du livre La Dyspraxie de l’Enfant : vos grandes questions, nos meilleures réponses. Sherbrooke. Juin 2012

mercredi 16 octobre 2013

Sortie de livre : L'adolescent hyperactif


Votre adolescent vous tourmente. Il rencontre de sérieuses difficultés à l’école, il a du mal à s’organiser, il est accro aux écrans, jeux virtuels et téléphone portable, vous avez l’impression de ne plus le comprendre. Vous vous posez la question : est-il tout simplement turbulent, inattentif, ou bien est-il hyperactif ? 

Reconnaître l’hyperactivité, la distinguer des symptômes habituels liés à l’adolescence afin de savoir ce qu’il convient de faire, tel est l’objectif de ce livre.

Quels sont les traitements possibles et leurs évaluations ? Comment aider l’adolescent hyperactif à bien évoluer et trouver sa voie ?

Des repères et des conseils qui permettront de le comprendre mieux pour bien l’accompagner.

Marie-France Le Heuzey est médecin psychiatre dans le service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à l’hô- pital Robert-Debré (Paris) où elle anime une consultation sur l’hyperactivité. Elle est l’auteur de L’Enfant anorexique. Comprendre et agirL’Enfant hyperactif, et de Jeux dangereux. Quand l’enfant prend des risques


Auteur : Marie-France Le Heuzey
Editeur : Odile Jacob
Date de parution : 24/10/13

lundi 14 octobre 2013

Mon enfant bégaie, que faire ?

Le bégaiement atteint 1 % de la population, soit environ 650 000 personnes en France. Il touche dans l’enfance 5 % des enfants : une fille pour trois garçons. Dans 3 cas sur 4, le bégaiement aura disparu à l’adolescence. Mais... attention ! Le bégaiement ne passera pas forcément tout seul !
Si l’on n’intervient pas précocement, 1 enfant sur 4 (mais aucun moyen de savoir lequel !) verra son bégaiement devenir chronique (permanent). Or un changement des attitudes de l’entourage vis à vis du trouble de la parole de l’enfant, et vis à vis de l’enfant lui-même – par exemple, des modifications de sa vie quotidienne, ainsi que de la façon de communiquer avec lui – pourraient suffire dans la plupart des cas à faire disparaître ou à réduire son trouble.
De l’enfance à l’adolescence, l’entourage familial et éducatif peut ainsi jouer un rôle décisif dans l’évolution du bégaiement de l’enfant, et éviter qu’il devienne constitutif de son identité.
Anne-Marie Simon est, depuis plus de 20 ans, une orthophoniste de référence dans le traitement du bégaiement chez les enfants et les adolescents. Elle a exercé à l’hôpital (Laboratoire Pathologies du langage, Hôpital de la Salpêtrière, à Paris), en tant qu’attachée à l’ISERM, et en libéral. Membre fondateur en 1992 de l’Association Parole Bégaiement, elle en est encore aujourd’hui la secrétaire générale. L’Association mène des campagnes de sensibilisation et de prévention contre le bégaiement, tant en France que dans les pays francophones.
Editeur : Tom Pousse - Coll. Concrètement, que faire ?

vendredi 11 octobre 2013

Sortie de livre : Le livre de la mémoire


Ce livre propose un véritable voyage en images ... au centre de la mémoire.
Tous les aspects y sont traités (médicaux, psychologiques mais aussi culturels, philosophiques et anthropologiques).
Le parcours est chronologique ... de l'Antiquité à nos jours et retrace ainsi l'odyssée de la découverture de ce continent intérieur mystérieux.

Un périple passionnant qui nous mène des procédés mnémotechniques aux découvertes les plus récentes des neurosciences de la mémoire.
Sommaire :
100 étapes de la déesse de la mémoire...aux découvertes les plus récentes sur les processus de la cognition.

Auteur : Alain Lieury
Edition : Dunod, Hors Coll.
Sortie : 2013

mercredi 9 octobre 2013

Sortie de jeux : Pictogrammes tes phrases 2


Objectifs rééducatifs :
Un certain nombre de pathologies (autisme, dysphasies, aphasies) présentent des difficultés d’utilisation de la syntaxe affectant :
  • La segmentation de la phrase en mots isolés
  • L’évocation et/ou le choix des constituants syntaxiques
  • L’automatisation des outils grammaticaux
  • L’ordonnancement et la planification de la phrase
Ces difficultés parfois durables conduisent à l’absence de langage (50% des enfants porteurs d’autisme sont non verbaux), à des agrammatismes ou dyssyntaxies (dysphasies, aphasies) tenaces.
Des études multiples s’entendent à montrer que l’utilisation d’un système de visualisation de la chaîne orale par pictogrammes est une façon efficace de remédier à ces troubles de traitement du langage. 
De nombreuses méthodes alternatives de communication recourent d’ailleurs à l’utilisation de pictogrammes. Elles constituent un moyen de communication augmentatif (augmentant les opportunités de communication réduites à l’oral) ou alternatif (se substituant au langage oral qui ne se met pas en place).
Objectifs pédagogiques :
  • Le montage de la syntaxe par une visualisation concrète et permanente des différents
    mots qui composent la phrase grâce aux pictogrammes.
  • L’entraînement au commentaire qui est un opérant verbal important. Les pictogrammes dessinés sont de type descriptif et non symbolique (sauf pour les articles et prépositions), de façon à être accessibles aux populations ayant des difficultés d’accès conceptuel.
Ce produit concerne les enfants de petite et de moyenne section de maternelle.
A l’âge de deux ans, l’enfant utilise des énoncés à deux termes par juxtaposition de type « papa voiture ». Au cours de sa troisième année, il va commencer à mettre en place les éléments constitutifs d’une syntaxe : les pronoms sujets, les articles, les adjectifs, les fléchissements verbaux, les prépositions en des phrases de plus en plus complexes (Sujet+Verbe, Sujet+Verbe+COD, Sujet+Verbe+COI….).Le nombre de mots utilisés s’accroît aussi rapidement à partir de 2ans (de 200 mots à 2ans à 2000 mots à 6ans).

Or, un certain nombre d’enfants achève la moyenne section de maternelle avec un retard parfois important tant au plan lexical que syntaxique. Dès lors, pour accompagner le montage de la syntaxe et du vocabulaire et pallier les éventuels retards à leur acquisition, le support visuel de l’image est d’un grand intérêt pour les raisons suivantes :
  • Les pictogrammes permettent de segmenter la phrase en mots isolés
  • Les pictogrammes laissent une trace permanente de la chaîne orale
  • Les pictogrammes offrent la visualisation de l’ordre des éléments de la phrase
  • Les pictogrammes facilitent l’évocation orale du vocabulaire
Sortie : disponible dès octobre 2013

mardi 8 octobre 2013

Sortie de livre : Scolariser un enfant avec autisme

Lui permettre d’acquérir de l’autonomie. Croire en ses potentialités et les développer. Communiquer avec calme.

Un ouvrage très « pratique »
Élisabeth BINTZ s’appuie sur son expérience d’enseignante spécialisée, puis de conseillère pédagogique et d’inspectrice dans l’Adaptation Scolaire des élèves en situation de Handicap, pour donner des repères aux enseignants « ordinaires » qui doivent aujourd’hui accueillir des élèves avec autisme ou TED dans leur classe.

Pour mieux scolariser
Car cette scolarisation est loin d’être évidente, compte tenu de notre habitude de mettre à l’écart et précisément de ne pas traiter comme les autres, ces enfants « différents ».
Aussi les enseignants dits « ordinaires » qui accueillent aujourd’hui des élèves avec autisme dans leur classe, mais aussi les AVS (Auxiliaires de vie scolaire), ne sont la plupart du temps pas préparés à accueillir ces enfants, dont le fonctionnement leur paraît déroutant.
Des élèves qui ne sont pas stupides…
Convaincue qu’il est possible d’enseigner à des élèves avec autisme, dont elle montre qu’ils ne sont pas « déficients » ni  « studipes », Élisabeth BINTZ souhaite faire partager ses connaissances et son expérience de terrain pour montrer de quelle façon une scolarisation permet de développer les potentialités, parfois remarquables, de ces enfants.
Le livre tente de répondre à deux questions fondamentales : « Pourquoi et comment scolariser ces élèves ? » Si le « pourquoi » ne se discute pas dans la mesure où la réponse se trouve dans un texte de loi, la seconde question relative au « comment », moins évidente, constitue l’essentiel du contenu de ce « manuel pédagogique » qui concerne aussi les parents soucieux de suivre la scolarité de leur enfant et de comprendre les problèmes qu’il rencontre à l’école.
Élisabeth BINTZ, après des études de psychologie génétique, a été enseignante de perfectionnement puis de CLIS. Elle a ensuite été conseillère pédagogique en charge du dossier handicap et a occupé un poste de conseillère pédagogique ASH et d’inspectrice ASH en charge des CLIS, ULIS, enseignants référents et AVS du département de l’Essonne. Elle intervient au niveaux départemental et national sur le sujet des Troubles Envahissants du Développement et des Troubles Spécifiques des apprentissages. Elle a aussi participé à la formation des AVS.
 Sortie le 3 octobre 2013 chez Tom Pousse, coll.100 idées

lundi 7 octobre 2013

News : C'est signé !

Convention nationale des orthophonistes : l’Avenant 14, qui acte des avancées significatives, est signé !


Deux volets à cet avenant : 
1. La participation des Caisses aux cotisations sociales des 
orthophonistes est enfin clarifiée et conforte l’analyse de la FNO. 
2. La dématérialisation des pièces justificatives

vendredi 4 octobre 2013

Sortie de magazine : Cerveau & Psycho n°59



Soudés mieux que personne, les jumeaux partagent presque tout : gènes, environnement utérin, environnements natal et postnatal.
Mais la vie est affaire de différences, et celles-ci commencent tôt, par de petites brisures de symétrie dans l’œuf. Après une étape fusionnelle au début de leur existence, les jumeaux entrent vite dans des rapports de complémentarité, puis d’autonomie. Inévitablement les parallèles subsistent : ressemblance physique, intelligences voisines, degrés d’extraversion parfois proches.
Mais les jumeaux nous prouvent que chacun est unique et libre. C’est peut-être la condition de la fraternité.
A lire dans ce magazine notamment  : 
- Idées reçues en santé mentale : Tous les enfants agités sont-ils hyperactifs ?
- Cognition : Ecrire à la main, un avantage cérébral

Cerveau 1 Psycho n°59, septembre - octobre 2013

jeudi 3 octobre 2013

Sortie de jeux : Cartagage

Un jeu de cartes pour travailler l'attention et la mémoire verbale

Chaque joueur à son tour reçoit 2 cartes qui lui permettent de construire une phrase du type:

Si A, alors B...... Sinon, C......

La proposition A se réfère au joueur lui-même. Exemple: Si tu portes des lunettes en ce moment,

Les propositions B et C proposent des petits défis moteurs, cognitifs ou de communication.
Exemple: Alors saute 3 fois à pieds joints. Sinon dis trois noms d’arbres.

Pour remporter le tour je dois lire attentivement la phrase, choisir la consigne à effectuer, la planifier et m’en souvenir lors de sa réalisation.

A partir d’un matériel linguistique simple, Carta Gage permet un entraînement cognitif de haut niveau pour l’attention et la mémoire verbale.
La durée d’une partie est modulable à souhait.

Sortie : 2013

mercredi 2 octobre 2013

News : Aphasie et bilinguisme

Aphasie et bilinguisme: utiliser une langue pour en réapprendre une autre




Le bilinguisme est de plus en plus fréquent et recherché en cette ère de mondialisation. Mais est-ce que cet avantage se transforme en inconvénient lorsqu'une personne devient aphasique?

Une série de recommandations issues de la recherche permettront d'utiliser le bilinguisme comme un levier dans le traitement de l'aphasie plutôt qu'un obstacle, croit Ana Inés Ansaldo, chercheuse au Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM) et professeure à l'École d'orthophonie et d'audiologie de l'Université de Montréal.

Cette revue critique de la littérature tenue par Ana Inés Ansaldo et Ladan Ghazi Saidi, étudiante au doctorat, a permis d'établir trois pistes d'intervention afin de favoriser les effets translinguistiques de la thérapie du langage (transferts naturels de l'apprentissage d'une langue à l'autre).

Pour l'orthophoniste, il importe de bien analyser le degré de maîtrise de chacune des langues avant et après l'apparition de l'aphasie afin de choisir de travailler celle qui est davantage susceptible de donner des résultats. En général, les études ont montré qu'entraîner la langue la plus faible (avant ou après l'apparition de l'aphasie) donne de meilleurs résultats sur l'autre langue que l'inverse. Les similarités entre les deux langues (syntaxiques, phonologiques, lexicales, sémantiques...) ont aussi une influence positive sur les possibilités de transferts linguistiques.

De plus, travailler les mots apparentés facilite les transferts. Par exemple, stimuler le mot " table " en français facilitera la récupération du mot " table " en anglais, car ils ont le même sens et des sonorités semblables en français et en anglais. Au contraire, les faux-amis, soient les mots qui ont la même sonorité mais pas le même sens dans les deux langues, peuvent entraîner de la confusion.

Enfin, les thérapies sémantiques (reliées au sens des mots) favorisent les transferts linguistiques. En effet, travailler sur les attributs sémantiques d'un mot permet de " réveiller " l'autre langue de façon naturelle. Par exemple, si pour le mot " chien " on associe les idées " animal domestique ", " quatre pattes " et " Fido ", la version anglaise du mot risque de revenir naturellement, soit " dog ". Mais en travaillant uniquement le son " chien ", on ne stimulera pas l'autre langue.

" Auparavant, on demandait aux patients de refouler ou d'étouffer une des deux langues. Aujourd'hui, on comprend mieux comment utiliser les deux langues, l'une pouvant supporter l'autre. C'est une approche plus complexe, mais qui donne de meilleurs résultats et qui respecte la nature des personnes bilingues. Bientôt, elles risquent de constituer la majorité de notre clientèle, alors on doit s'y intéresser! ", conclut Ana Inés Ansaldo, elle-même quadrilingue.


Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=12062

Référence : Ansaldo AI, Saidi LG."Aphasia therapy in the age of globalisation: Cross-linguistic therapy effects in bilingual aphasia", Behavioural Neurology Journal, 9 septembre 2013.