vendredi 29 août 2014

Sortie de livre : Le monde des pictogrammes



Dans tous les lieux publics, le long des routes, comme dans les magasins, en France ou à l'étranger, partout on rencontre des petits dessins colorés, des signes, des pictogrammes… 

Mais que sont-ils exactement ? Comment sont-ils nés ? Quelle a été leur évolution ? À quoi servent-ils ? Suffisent-ils à constituer un vrai langage international cohérent ?

Grâce à des explications simples et de nombreuses illustrations, ce livre répond à ces questions et invite à découvrir la diversité des pictogrammes utilisés à travers le monde…

Auteur : Thiphaine Samoyault 
Editeur : Circonflexe
Date de parution : Septembre 2014

mercredi 27 août 2014

Sortie de livre : Les couleurs de l'oubli


"Dans un hôpital au bord d’une forêt, un atelier (L’arbre à mains). Dans ce lieu de partage et de création, des aînés apprennent la peinture. Eux que l’on croyait déjà hors du monde se révèlent alors particulièrement présents ! 
  
Et les oeuvres qu’ils créent sont bouleversantes. Ils viennent, une fois, deux fois, cent fois, enchantés de manipuler pinceaux et peintures. 
Beaucoup sont atteints de la maladie d’Alzheimer. « La mémoire qui s’efface n’est pas le blanc de l’oubli. La mémoire qui s’efface n’est pas la perte de l’identité » : il y a chez chacun des auteurs de ces œuvres la présence d’une vie intérieure qui bat encore. La présence d’un monde qui n’en finit pas de se construire. 
  
Plus concrètement, ce livre révèle les capacités de création des personnes vulnérables. Il révèle la beauté des œuvres peintes par des personnes âgées et/ou malades d’Alzheimer et montre qu’il est possible de susciter l’expression créative d’aînés au sein d’un hôpital. 

Une source de liens et d’espoir capable de changer le regard des soignants, des familles et des soignés. Chaque personne - fut-elle âgée, malade, handicapée - est riche de son histoire singulière et de ses talents particuliers si souvent ignorés. Il suffit parfois d’un petit déclencheur pour redonner confiance et permettre des expressions inouïes de leurs talents et de leur vie. Ce livre en témoigne avec force..."

Auteurs : Jean-Claude Ameisen et François Arnold
Editeur : Les Éditions de l’Atelier
Date de parution : 18 septembre 2014
 
  

mardi 26 août 2014

Lauren et le mystère de la voix...

Décédée ce mardi 12 août à l'âge de 89 ans, l'icône de l'âge d'or du cinéma américain, Lauren Bacall, surnommée « the Look » (le Regard), était aussi une voix, rauque, savamment entretenue, qui a inspiré des phoniatres, orthophonistes et oto-rhino-laryngologistes.



En 1988, des médecins américains ont utilisé dans un article publié dans la revue The Laryngoscope, et souvent cité par la suite par les spécialistes de la voix, l’expression ‘syndrome Bogart-Bacall’ pour désigner un trouble vocal lié à une importante tension musculaire laryngée dont se plaignaient des professionnels de la voix qui parlaient avec une fréquence fondamentale trop basse. La fréquence fondamentale est le nombre de cycles d’ouverture-fermeture des cordes vocales par seconde, rendant compte d’une voix grave, médium ou aiguë.
Ces personnes ressentent des douleurs dans le cou et des symptômes traduisant une fatigue vocale, en l’occurrence une perte de contrôle de la voix avec une difficulté à maintenir son intensité et un manque de contrôle du souffle.
La plupart des patients de sexe masculin avaient une voix à la Humphrey Bogart, alors que les patientes avaient une voix qui ressemblait à celle de Lauren Bacall. L’histoire ne dit pas s’il s’agissait de couples, comme pour les deux célèbres acteurs d’Hollywood...
Le traitement préconisé par les Drs Koufman et Blalock pour ces patients souffrant de ce que les spécialistes appellent aujourd’hui un « forçage vocal » consistait en de simples conseils (préserver la voix de substances comme le tabac ou l’alcool) et des exercices de rééducation chez un phoniatre ou un orthophoniste (plan d'économie et d'hygiène vocale).

medecine-des-arts.com

Le 'syndrome de Bogart-Bacall' a vite fait place à ce que l’on appelle une « dysphonie de tension musculaire », un trouble de la voix associé à une tension musculaire excessive des muscles du larynx, qui survient notamment chez les acteurs, les chanteurs, mais aussi les animateurs de radio, les présentateurs de télévision, les enseignants.

lundi 25 août 2014

Sortie de livre : Comprendre, apprendre, mémoriser

Les neurosciences au service de la pédagogie



La médecine a fait d’énormes progrès quand les médecins ont essayé de comprendre le fonctionnement du corps humain. La pédagogie ne pourrait-elle pas faire des progrès en essayant de comprendre le fonctionnement du cerveau ?
  • La première partie de cet ouvrage expose quelques données de base à propos du fonctionnement neuronal et propose quelques règles de méthodologie élémentaire qui en découlent.
  • La seconde partie approfondit quelques domaines spécifiques comme la perception, les représentations, le langage, la lecture, lanumération, la motivation… en s’appuyant aussi sur des données de la recherche en neurosciences.
  • La troisième partie propose quelques démarches pédagogiques en cohérence avec les hypothèses dégagées et qui font la preuve de leur efficacité dans les classes qui les pratiquent au jour le jour.
Les neurosciences ne sont peut-être pas, actuellement, à la base de grandes révélations, mais elles permettent de sélectionner  les pratiques les plus pertinentes parce qu’elles correspondent mieux aux processus utilisés pour comprendre, apprendre et mémoriser (et notamment de percevoir la différence entre ces trois phénomènes).
Elles permettent aussi d’approcher les structures utilisées par notre cerveau pour stocker les compétences maîtrisées aussi bien du point de vue des savoirs que des savoir-faire.
C’est à ces deux niveaux : les processus et les structures,  que nous nous situons dans cet ouvrage destiné à tout qui est confronté aux cheminements nécessaires pour « apprendre ».  

Auteur : Joseph Stordeur
Editeur : De Boeck
Date de parution : juin 2014

mardi 12 août 2014

News : Comment nous utilisons (vraiment) notre cerveau


Lucy, le tout dernier film de Luc Besson, raconte l'histoire d'une étudiante involontairement soumise à une drogue qui lui permet d'utiliser l'intégralité de ses capacités cérébrales, et de se voir dotée de pouvoirs illimités.
A l'origine de ce scénario, une croyance enracinée dans l'imaginaire commun : nous n'utiliserions soi-disant que 10 % de notre cerveau.
Pourtant, cette donnée relève avant tout d'un mythe, que le cinéma et les romans de sciences fictions n'ont cessé de relater.

Le cerveau est en fait constitué de quatre lobes externes et de deux lobes internes, avec chacun des fonctions données, dans la mémoire, les émotions, le langage, la vision, etc.
Ces zones sont cependant interconnectées et interagissent entre elles en permanence.
Aussi, même si certaines zones ne réagissent pas à une stimulation par électrode, cela ne veut pas forcément dire que la zone est inutilisée.

Même le lobe frontal, que les scientifiques avaient jadis considéré comme inutile chez les patients dont cette région était lésée, possède un rôle défini : il intervient dans la mémoire de travail, la capacité d'anticipation ou encore la planification.
Si nous n'utilisons pas la totalité de notre cerveau à un instant donné, 100% de nos neurones seront pourtant stimulés durant la journée ou au moins la semaine, en fonction des activités effectuées. Une comparaison simple serait celle des pièces d'une maison : on ne va pas systématiquement dans chaque pièce, et pourtant chaque pièce est utilisée à un moment donné.

« La longévité du mythe, explique Barry Gordon, neurologue à l'Université Johns Hopkins de Baltimore (USA), provient de la conception des gens sur leur propre cerveau : ils voient leurs propres failles comme une évidence de l'existence de matière grise inexploitée. »
« C'est une fausse supposition, ajoute le spécialiste. Ce qui est correct en revanche, c'est qu'à un certain moment de notre existence, comme lorsque l'on se repose, nous n'utilisons sûrement que 10%. »

Enfin, une mauvaise interprétation du contenu du cerveau pourrait également expliquer le mythe : 90 % des cellules du cerveau sont des cellules gliales, apportant une aide physique et nutritionnelle aux neurones. Ces derniers ne constituent que 10% des cellules cérébrales utiles à la transmission de l'influx nerveux. Mais seul un fonctionnement coordonné de ces différentes cellules nous permet d'agir et de penser correctement.

Si l'intelligence n'a a priori rien à voir avec la proportion de cerveau que nous utilisons, elle pourrait cependant dépendre des connectivités établies entre les neurones. Il serait donc possible, par l'entrainement ou même par un futur médicament, d'augmenter le réseau de connexions neuronales, et de fabriquer de nouveaux neurones, chose que l'on croyait impossible il y a encore quelques années.

Source : http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/environnement-et-sante/comment-nous-utilisons-vraiment-notre-cerveau-63037?idprob=0_1405244&xtor=EPR-2-[NL_quotidienne]-20140808-[lire_suite_comment-nous-utilisons-vraiment-notre-cerveau]