lundi 20 juin 2016

Un atlas du cerveau sémantique


Comment le sens des mots est-il codé dans le cerveau ? Selon plusieurs études d’imageries, il serait représenté par tout un réseau de régions cérébrales, qualifié de système sémantique. Alexander Huth et ses collègues de l’université de Californie en ont dressé un véritable atlas.

Les chercheurs ont fait écouter à sept participants des histoires de deux heures, tout en mesurant leur activité cérébrale par IRM fonctionnelle. Ils ont ensuite analysé les différentes aires cérébrales activées par les différents mots et en ont déduit les propriétés sémantiques qu’elles représentent. Par exemple, une aire cérébrale qui s’active à la fois pour « mère » et « appel téléphonique » code les concepts sociaux.

Quelques unes des zones identifiées semblent liées à des régions connues. Ainsi, les mots représentant des concepts visuels et tactiles activent respectivement des zones proches des cortex visuels et somatosensoriels.
En outre, la polysémie se reflète dans cet atlas, avec des mots comme « top » (qui peut signifier en anglais « supérieur » ou « sommet ») qui activent aussi bien des zones associées aux nombres et aux mesures que d’autres liées aux habitations et aux emplacements géographiques.

Ces résultats n’invalident pas le rôle clé traditionnellement dévolu à l’aire de Wernicke, une petite zone du lobe temporal supposée essentielle à la compréhension du langage. Elle pourrait en effet effectuer des traitements de bas niveau, comme l’extraction des sons des mots, avant que des analyses plus poussées ne soient réalisées dans le système sémantique.

Mais les travaux des chercheurs américains confirment que le traitement du langage dans le cerveau ne se limite pas à cette petite zone.

Source Cerveau & Psycho Web

vendredi 17 juin 2016

Enfants à haut potentiel


Pourquoidocteur propose dans ce nouveau numéro de C notre Santé (CNS) une émission sur l'enfant à haut potentiel, plus connu sous le nom d'enfant précoce.
On estime à 3 % le taux de garçons et filles à haut potentiel en France, soit 1 à 2 élèves par classe. Un tiers d'entre eux sont en échec scolaire.
Ces enfants sont pour la plupart incompris, hypersensibles et souvent en décalage avec leurs camarades. Être ou avoir un enfant à haut potentiel n'est pas simple.

Quelles sont les clés pour mieux comprendre ces jeunes ? Quand et comment identifier leur précocité ? Sur quels professionnels de santé et associations les familles peuvent-elle compter ?

A voir ici : http://www.pourquoidocteur.fr/c-notre-sante-tv/9-Enfant-a-haut-potentiel-comment-les-suivre

jeudi 2 juin 2016

Revue EMPAN


Dans cette revue n°101 de mars 2016, plusieurs articles à dévorer des yeux : 

- "Dyslexie, dysphasie" et "Hyperactivité, terreurs nocturnes, dyspraxie" (LEVY, Michel S.) 

Les "dys" relèvent-ils d'une éducation spécialisée ? (LE CAPITAINE, Jean-Yves) 

- "Maux pour mot : résonance des troubles spécifiques des apprentissages sur le développement psychique de l'enfant. " (HAGUENAUER, Moune)

- "De la difficulté au trouble : vers une médicalisation des difficultés scolaires " (SAVOURNIN, Florence)

- "Les troubles des apprentissages et le métier d'enseignant" (ROUZIC, Michèle)

- "Enfants dysphasiques en classe annexée, des éducateurs pour quoi faire ?" (BOUTONNIER, Julien/CALAMY, Denise)

Publié chez Erès