jeudi 11 février 2016

Les plus jolies fautes...


Savez-vous que Victor Hugo pouvait confondre « près » et « prêt », que Maupassant pouvait ignorer les règles du pluriel ou que Zola fait traîner sur les coudes un soldat dont un bras a été arraché ? Ou que Balzac peut dans la même phrase utiliser « tristement » et « d’un air triste » ? 

De nombreux exemples de « bourdes » d’écrivains sont donnés dans cet amusant petit livre. Son intérêt est sans doute d’abord de relativiser les « perles » qu’on attribue au manque de rigueur du « présent », ce malheureux présent qu’on accable en termes passéistes de tous les maux. Mais aussi, même si ce n’est pas son objet, de pouvoir être utilisé en classe. 

Pourquoi ne pas « faire trouver ce qui ne va pas » par les élèves, moins pour « désacraliser » les grands écrivains que pour les « humaniser » : eux aussi ne sont pas à l’abri d’erreurs ? Mais aussi s’interroger sur la question « faute ou effet de style » à propos de certaines phrases ou vers tels ceux du Pont mirabeau ou le célèbre : « je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait, fidèle ? ».

Auteurs : Anne Boquel et Etienne Kern
Edition : Payot
Parution : 2015

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire