De nombreux sites ont repris durant ces vacances les résultats issus d'une équipe de chercheurs de l'Inserm et du CNRS, résultats basés sur l'hypothèse de départ communément établie de la dyslexie, à savoir qu'il y aurait une anomalie dans les aires cérébrales permettant de représenter les sons de la parole.
Cette anomalie située dans les aires du cortex auditif, empêcherait ainsi les sons de la parole d'être analysés de manière adéquate, l'analyse de ces sons étant en fait réalisée trop finement. Elle serait ainsi à l'origine des trois grands types de difficultés : la manipulation mentale des sons de la parole, la difficulté à mémoriser une liste de mots à court terme et l'incapacité à nommer rapidement des séries d'images.
Les résultats de cette recherche, basée sur un ensemble d'analyses d'activités cérébrales dans deux groupes -témoin et dyslexique- ont été publiées dans la revue Neuron.
Souhaitons que cette recherche permette de déboucher sur une prise en charge encore plus efficace et plus fine de cette pathologie qui concerne entre 3 et 6% des personnes.
http://www.cell.com/neuron/abstract/S0896-6273%2811%2901001-4
Sources : Doctissimo, Top Santé, Neuron
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